C’est reparti pour les conventions. Le covid passant, on pouvait retourner sur les routes de France en quête de renommé, de rencontres nouvelles et d argent facile. cette fois ci direction art to play a Nantes le 13 et 14 novembre.
On s était encastré avec mon acolyte de toujours dans une mini voiture citadine, tout l opposé de ce qu’on peut s imaginer d une grande aventure, en pourtant il faut voir le stuff qu’on peut bourrer dedans !. Je n’ avais pas roulé depuis deux ans, mais il en faut bien plus pour arrêter un coeur déterminé.
Quel plaisir de retrouver un peu d air frais, quitter la capitale, voir des nouvelles tetes, bavasser des heures de dessins, de rêves, de projets, se perdre dans la campagne, rigoler, et rouler à toute berzingue sur les petits sillons de nos villages reculés. Une vraie vie de liberté.
On a atterri chez l habitants qui n’a pas hésité à partager une coupe de champagne et discuter un brin. Le monde n’est pas perdu.
Ma nouvelle formule pour les salons était de mettre en avant des posters plutôt que des fanzines. Formule beaucoup plus en adéquation avec le public de l époque a mon plus grand désarroi. Il n’y a rien à pitcher pour convaincre l acheteur que l histoire qui s étend sur 200p vaut l investissement, au risque en plus de se répéter 50000x par jour, les marges sont énormes par rapport au bouquin, le transport est 100x plus aisé, la transaction se fait en un éclair… Bref que des points positifs a se changer en marchand de tapis :0
J’avais pourtant préparé une toute nouvelle sortie, 200p de publication longuement massere pendant le confinement. Toute ma production en dessin et en texte pendant la periode de covid relié en un volume. Un moyen détourné pour me prouver que cette parenthèse n’a pas été complètement vaine et que de nombreux points positifs comme faire le point de ses connaissances et ses objectifs sont tout autant nécessaires pour aller de l avant.
En tout il fallait relancer la machine a fanzine : , dessin, écriture, relecture, mise en page InDesign, fabrication, logistique, décoration de stand, orga du voyage, voiture, logement, nourriture sur place, gestion des stocks de la thune, des habits…des catch phrases…pouah, un vrai métier.
Puis les retrouvailles avec les zouaves des salons, les routiniers forains qui tirent avec une ferveur inégalée leurs cre ation tout autour du pays.
Résultats plus que positifs, avec les nouveaux projets qui arrivent je me suis mis en tête moi aussi de proposer du posters a gogo. Il me fallait enrichir mon catalogue, prendre des stands plus gros, faire du stock bien chiche, acheter du caisse capable de m emmener plus loin encore. On commençait à regarder les convention au sud de la France, j avais l impression d être Sasha en train de découvrir la ntoute nouvelle région Johto, et toutes les possibilités de grandir qui en découle…
Tout notre vieux stock a en plus été sème grâce à nos lootbox a prix coûtant… Un bonheur. Tout occuria trigger était maintenant dans la nature.
Un stand de worldmap, appate le chaland, plus facile à vendre et pitcher qu’une livre. Marges record, temps de prod minimal. Facile à stocker et transporter
Cela confirme encore ma dokomi 2021, a Düsseldorf. Énorme succès à mon échelle. Vendu plus que de raison.
Le Tryoptique, poster, fanzine commission a marché du feu de dieu. L argent de poche, les compliments, les discussions animées sur Jojo ou le sakuga board…
En conclusion, je me vois bien faire régulièrement des salons pour les sous, le côté social, la promotion de mon prochain manga, pour éviter de rester tout le temps chez moi ! Reste plus qu’à augmenter mon lone up de poster worldmap pour avoir un stand cohérent et aguicheur a max. L aventure continue.